Si cette news risque de vous couper l’appétit, mangez s’il vous plaît afin de ne pas offrir ce plaisir au fabricant des assiettes dont nous allons vous parler. C’est à Macy’s, célèbre magasin New-Yorkais, que des assiettes qui n’ont pas manqué de choquer, à juste cause, étaient en vente.

La raison de la polémique ? Sur les assiettes pointées du doigt se trouvaient alors des cercles correspondant à des portions de nourriture. Si vous respectiez la portion du plus petit cercle, cela vous permettait, d’après ce qui était inscrit, d’entrer dans un slim, la moyenne portion pour entrer dans votre jean préféré et la plus grande, dans celui de votre mère.

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Des assiettes retirées des magasins

Le 21 juillet dernier, l’écrivaine Alie Ward a partagé une photo de ces assiettes, cherchant alors un moyen de les retirer du marché.

Pourtions, la marque ayant fabriqué ces assiettes, a affirmé qu’elles avaient « des repères visuels utiles et hilarants. »

Alie Ward a par la suite déclaré au HuffPost :

Je n’étais pas du tout littérale en terme d’interdiction légale. Je voulais juste montrer au monde à quel point une culture insidieuse de la beauté et dans ce cas une culture qui pousse les femmes à avoir honte d’elles-mêmes, peut être présente dans nos quotidiens. Je voulais que l’entreprise Macy’s sache que ce qu’elle produit et met en vente peut faire mal aux gens, et qu’elle en est responsable.

Nombreux sont les internautes à avoir soutenu Alie Ward, affirmant que ces assiettes pouvaient encourager les troubles alimentaires. Un internaute a parlé de « message toxique, promouvant des normes de beauté encore plus strictes pour les femmes et des habitudes de santé dangereuses ».

Macy’s a fini par retirer ces assiettes de ses rayons le lendemain de la polémique.

Un internaute a proposé sa propre version de ces assiettes sur Twitter en écrivant pour chacune des portions « Vous êtes super »

Après les excuses de Macy’s, c’est Mary Cassidy, la présidente de Pourtions qui s’est excusée en s’exprimant au HuffPost. Elle a affirmé que la marque se sentait mal si elle avait pu blesser des personnes avec ces assiettes « censées avoir un regard léger sur l’importante question du contrôle des portions. »