L'émission Un dimanche à la campagne, diffusée ce dimanche 4 février 2024, a révélé une autre facette de Roselyne Bachelot. L’ancienne ministre est notamment revenue sur une période de sa vie durant laquelle elle a été traitée comme une “incapable”.

Roselyne Bachelot : une vie difficile en internat

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, Roselyne Bachelot n’a pas grandi dans le confort et l’opulence. Face à Frédéric Lopez, l’ancienne ministre a confié avoir eu une enfance quelque peu agitée.

Elle a effectivement dû quitter ses parents, tous deux résistants et engagés, à l’âge de huit ans, pour aller en internat. C’est d’ailleurs là-bas qu’elle a appris à se débrouiller seule et à se forger un caractère.

Loin de l’image de l’enfant sage et docile, Roselyne Bachelot a avoué qu’elle était plutôt rebelle et espiègle. Apparemment, à l’école, elle avait “trouvé un champ de déconnade” où elle faisait pas mal de bêtises avec ses camarades. Justement, ce seront ces mêmes bêtises qui lui vaudront d'être renvoyée trois ans plus tard.

"Les religieuses, qui craignaient l’influence que j’avais sur mes camarades, ont monté un complot contre moi. J’avais 11 ans. Et la raison de mon renvoi a été 'esprit voltairien'", a-t-elle confié.

“J’étais une incapable”

Suite à son renvoi de l’internat, son père l'a punie sévèrement. Ce dernier, convaincu que sa fille ne voulait pas faire d’études, l’a forcée à faire le ménage à la maison. C’est ainsi que Roselyne Bachelot est devenue une “domestique” dans sa propre demeure.

Il m’a dit que j’avais décidé que je ne ferai pas d’études, que j’étais une incapable. Il m’a dit ‘la seule chose qui t’attend, c'est d’être domestique, donc tu vas tout de suite prendre le pli’. Pendant le temps où j’ai été à la maison, j’ai servi à table comme si j’étais la servante et sans avoir le droit d’ouvrir la bouche. Et j’ai servi comme si j’étais la domestique de mes parents. 

Ce fut une expérience difficile pour l'ancienne ministre, qui après mûre réflexion, était déterminée à se venger des religieuses. 

Là, effectivement, il s’agit de se tenir à carreau, mais ensuite en rentrant en classe, je me suis dit que ces bonnes sœurs n’allaient pas l’emporter au paradis ces garces. J’ai crevé les pneus du vélo de mon professeur, j’ai mis de l’encre dans le bénitier, j’ai tendu des fils à travers le couloir pour que les sœurs se cassent la figure.

"Je crois qu’elle était profondément amoureuse de moi"

Certes, Roselyne Bachelot était déterminée à mener la vie dure aux bonnes sœurs. Mais il y en avait une qui avait été graciée par l’ancienne ministre. Et pour cause !  Face à Marc-Olivier Fogiel dans l’émission Le Divan en 2017, celle qui a taclé Charles III avait avoué :  

Je crois qu’elle était profondément amoureuse de moi et finalement cet amour qu’elle me portait avait quelque chose de contagieux, car j’ai fini par l’aimer aussi.

Et vous, que pensez-vous de ses confidences ?