Carla Bruni a bien voulu se confier à la chanteuse Rose dans son podcast Contre-addictions. La compagne de Nicolas Sarkozy, l’ancien Président de la République, a tout d’abord donné sa définition de l’addiction.

Je dirais que c’est ma vie. C’est davantage une manière de fonctionner qu’un acte.

a-t-elle déclaré sans pudeur – elle qui avoue ne pas être fan de ce concept – avant d’ajouter que toute sa famille était addict.

L’addiction est quand même un formidable ami. On doit quitter un grand ami, un ami qui nous emmerde pas, un ami qui nous apaise, un ami qui nous réveille. C’est un grand lien. Un lien qu’on choisit et qu’on contrôle, qui ne dépend pas d’autrui. Je pense que c’est relatif à un grand vide qu’on remplit tout seul.

Elle a ajouté :

Il nous veut que du mal, mais c’est un grand ami.

Rose parle quant à elle d’un « faux-ami ».

carla bruni @DR
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Les addictions de Carla Bruni

J'ai souffert de toutes les addictions, j'ai commencé par le sucre, très très assidûment, grande adepte du sucre, des grands shots de sucre.

a-t-elle confié, avouant alors que cela avait commencé dès l’enfance.

Je devais boire, je ne sais pas, 30 ou 40 Coca Cola par jour.

Carla Bruni a ajouté :

Je ne mangeais pas de repas normal, je ne mangeais que des pastilles Pulmoll (pastille bienfaisante qui soulage le mal de gorge, ndlr). Cinq boîtes. Ou trois boîtes de Valda et quatre Coca, c'était mon repas.

C’est à 14/15 ans qu’elle a commencé à fumer comme les membres de sa famille qui ont alors eu bien du mal à l’en dissuader. Par la suite, elle a découvert l’alcool, quant à la drogue, cela n’a jamais vraiment été quelque chose qui lui plaisait.

Je n’aime pas me mettre sans dessus dessous. J’aime une douce ivresse. Mais comme je suis une addict, je ne m’arrête pas à la douce ivresse.

Malgré quelques rechutes, Carla Bruno a arrêté l’alcool et presque complètement la cigarette.

En ce qui concerne les drogues, elle a un avis bien tranché sur celles qui peuvent être prescrites par les médecins.

Les drogues légales je les hais. Elles sont prescrites à tout va. Les gens s’accrochent à ces saloperies.

Une drôle d’anecdote

Carla Bruni a avoué que « les situations sociales » étaient pour elle «  un vrai petit cauchemar. »

Je n’aime pas les gens qui sont dans les castes. Je n’aime pas les gens qui sont contents d’être dans leur caste, qui croient exclure les gens de leur caste, je les emmerde.

a-t-elle déclaré, avouant que si elle avait le malheur de boire durant ces événements, elle avait « la mauvaise idée de dire tout » ce qu’elle pensait aux gens.

Cet été, lors d’un dîner chez des gens avec son compagnon, elle s’est amusée à dévoiler le fond de sa pensée.

Et c'est là que j'ai dit à ce brave monsieur, qui était notre hôte, quand il m'a demandé ce que je préférais dans la vie, que j'hésitais entre le sexe et la drogue, mais je l'ai vraiment dit pour le provoquer et ensuite j'ai dit en me rappelant une phrase de Françoise Sagan, que je ne voyais rien de plus ennuyeux que le pouvoir et l'argent, rien de plus ennuyeux que les gens qui consacraient leur vie à ça, rien qu'à ça." "Et après je me suis adressée aux gens en disant 'Vous ne trouvez pas ?' et comme c'était que des gens qui étaient dans ça ils ont vaguement bégayé 'bah non'

Que pensez-vous de ces confidences ?