Pour Clémentine, le plus difficile n’a pas été d’affronter la survie dans Koh-Lanta, le plus compliqué a été l’après. Détestée par une grande partie des internautes, l'aventurière a vécu un véritable calvaire lors de la diffusion des épisodes.

C’est à Jeremstar qu’elle a bien voulu se confier sur "l’aventure" qu’elle a traversée après le jeu. Elle a notamment évoqué le premier jour où elle a fait le buzz sur les réseaux sociaux.

 Je pense que je me souviendrai toute ma vie de ce jour-là. Je regardais Koh-Lanta chez mes parents. Ma petite sœur est venue me voir et m’a dit avec une voix tremblotante : « Est-ce que tu as vu les réseaux sociaux ? » Elle me fait : « Je ne comprends pas, tu es en train de te faire insulter. » Elle ne regarde même pas Twitter, c’était juste sur Facebook et Instagram.

Clémentine a ajouté :

J’avais 3 000 notifications sur Instagram et Facebook. Je ne regardais pas Twitter à ce moment-là. J’ai réalisé qu’il y avait vraiment des gens odieux. Les premiers commentaires que j’ai eus c’était des « sale p*te ! », « sale conn*sse »…

L’ignorance, le meilleur des mépris

Si Clémentine donne l’apparence d’une femme forte, elle a bien évidemment été atteinte par les commentaires blessants.

J’étais perturbée. Je n’ai pas bien dormi du tout. J’avais envie de pleurer, de m’énerver contre eux, de leur répondre. J’ai senti de l’injustice et de la colère. Pourquoi vous en arrivez-là ? Qu’on ne m’apprécie pas il n’y a aucun problème. Mais qu’on me déteste et qu’on m’insulte avec autant de haine, avec autant de monde… c’est ça, c’est les réseaux sociaux.

Finalement la candidate n’a jamais compris cet acharnement envers sa personne en particulier. Elle l’explique cependant en déclarant être « une fille qui a une grande gueule. » Clémentine a donc décidé d’assumer en ignorant les haters.

L’épreuve sur les réseaux sociaux a été ma deuxième aventure, aussi difficile psychologiquement que Koh-Lanta.  J’ai beaucoup choisi l’ignorance. On est suivi psychologiquement par la production mais on ne me parlait que de ça.

Clémentine avait peur pour sa vie

La jeune femme avait également eu peur pour sa vie en raison de nombreuses menaces reçues.

On a souhaité ma mort, on a voulu me tuer. Quelqu’un a mis mon numéro de portable sur les réseaux sociaux. J’ai des milliers d’appels de numéros inconnus. J’ai eu peur pour ma sécurité. Est-ce que ces personnes vont vraiment me jeter de l’essence et me brûler ? Mais en face, dans la rue, je n’ai jamais eu aucun problème.

Elle a déclaré que personne ne s’attendait à ce « harcèlement numérique », même pas la production.

J’aurais bien aimé que la production attaque juste une seule personne en justice et qu’elle rende cette condamnation publique, histoire que ça fasse réagir les autres et, surtout, montrer que même derrière un écran, on peut être attaquée par la justice.

Enfin, la jeune femme a également déclaré ne pas apprécier Twitter et les internautes qui ne cessent de critiquer via ce réseau social.

L’attaque sur le physique est pour moi l’argument des lâches.  Ça peut faire perdre confiance en soi. C’est dégueulasse. Pour moi personne ne mérite ça. Pour moi c’est la « petite France » qui se cache derrière Twitter. C’est le fond du caniveau.

Elle a terminé en affirmant en être ressortie bien plus forte.