Fin 2017, Bernard de la Villardière a connu une période bien sombre. Celui qui s’apprête à présenter le 500e numéro d’Enquête exclusive, avait été menacé de mort. En effet, son nom apparaissait dans une liste de journalistes à réduire au silence éternel. Si l’animateur se retrouvait dans cette liste du recruteur français de Daech Rachid Kassim, c’est sans doute à cause de ses reportages qui touchent souvent à des sujets sensibles.

A cette époque, Bernard de la Villardière devait alors se balader avec une casquette afin d’éviter de se faire reconnaitre. Il est revenu sur ce passage de sa vie assez compliqué pour Télé 2 Semaines.

Cela m’a valu une protection policière pendant six mois. Deux personnes assuraient en permanence ma sécurité, à la demande de Bernard Cazeneuve. C’était compliqué avec ma famille.

Des reportages « touchy »

Père de quatre enfants, Bernard de la Villardière présentera le 500e numéro d’Enquête exclusive sur M6 à 23h10 le 28 avril prochain. Ce nouveau numéro parlera du Kazakhstan qui avait, jusqu’en mars 2019, été dirigé par le dictateur Noursoltan Nazarbaïev.

Une fois n’est pas coutume, Bernard de la Villardière a pris des risques pour ce reportage. Un des journalistes du magazine a été jugé par un tribunal local. Décrié par de nombreux détracteurs, Bernard de la Villardière a affirmé ne pas prêter attention aux critiques.

Ça ne m’impressionne pas. Sur Twitter, je bloque les personnes qui m’insultent. Je ne vais pas me polluer l’esprit avec des choses comme ça.

Qu’en pensez-vous ?