Le comte de Paris, Henri d'Orléans, prétendant au trône de France et descendant du frère de Louis XIV, est décédé à l'âge de 85 ans. C’est son fils, Jean de France, qui a annoncé ce décès sur son compte Facebook.

Décédé le même jour que Louis XVI

Le comte de Paris était l’un des descendants du frère de Louis XIV, mais aussi de Philippe-Egalité. Pour mémoire, celui-ci avait voté la mort du roi Louis XVI. Or, clin d’œil de l’Histoire, son décès coïncide avec le jour anniversaire de la décapitation de ce dernier, le 21 janvier 1793.

Deuxième d’une fratrie de 11 enfants, Henri d'Orléans était devenu à 66 ans chef de la Maison de France, en dépit d'une longue brouille avec son père. Né le 14 juin 1933 au manoir d'Anjou à Woluwé-Saint-Pierre (Belgique), Henri d'Orléans a passé son enfance entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal. Par ailleurs, malgré la loi d'exil frappant le chef de la Maison de France, le jeune prince fut autorisé par le président de l'époque, Vincent Auriol, à rentrer en France et à y poursuivre ses études. Après une carrière militaire, Henri d’Orléans était entré dans le milieu bancaire entre la France et la Suisse. Enfin, passionné de dessin et de peinture, le Comte de Paris s’est consacre à ses activités artistiques. Il a régulièrement exposé ses œuvres depuis 1972.

Le roi est mort, vive le roi

De nombreux militants royalistes se sont émus de cette disparition.

Le spécialiste des têtes couronnées, Stéphane Bern, s’est également exprimé sur Twitter. En effet, il connaissait personnellement le comte de Paris, pour avoir été dans sa jeunesse l’assistant du père du défunt, qui fut le prétendant orléaniste au trône de France entre 1940 et 1999.

Ainsi, le comte de Paris étant décédé, c’est son second fils, Jean, qui pourrait prétendre au trône, d’après les royalistes « orléanistes ». Une succession qui est pourtant contestée par les royalistes « légitimistes ». En effet, ceux-ci préféreraient voir sur le trône l’aîné des Capétiens, le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou.