Dans l'émission Les Terriens du dimanche diffusée sur C8 le dimanche 16 septembre, Eric Zemmour a reproché à Hapsatou Sy son prénom à consonance africaine.

À la suite de leur violent clash, la chroniqueuse de Thierry Ardisson a annoncé qu'elle quittait son poste. L'entrepreneuse a depuis décidé de porter plainte contre le polémiste.

Une plainte qui fait suite à une pétition signée par 300 000 personnes

Le dimanche 16 septembre, une violente altercation entre Eric Zemmour et Hapsatou Sy a éclaté sur le plateau des Terriens du dimanche. Dans un passage coupé au montage, le polémiste a notamment affirmé que le prénom de la chroniqueuse était "une insulte à la France". À la suite de cette émission, l'entrepreneuse de 37 ans s'est dit profondément "blessée". Elle a également annoncé sur Twitter qu'elle comptait porter plainte contre l'écrivain.

Contactée par Le Huffpost le mardi 9 octobre, l'ex-chroniqueuse des Terriens du dimanche a fait savoir qu'elle comptait déposer sa plainte pour "injure à caractère racial" au cours de la journée. Elle n'attendait plus qu'un "dernier élément pour que le dossier soit complet".  Pour expliquer cette décision, Hapsatou Sy a déclaré :

Si on se tait, ils ont gagnés. 'Ils', ce sont ceux qui profitent de ce qu'on appelle la liberté d'expression pour être insultants. Devenir silencieux, c'est laisser leur seule voix se faire entendre. Cette polémique me donne davantage de rage, d'énergie pour continuer à dénoncer ces comportement.

Cette plainte fait suite à une pétition lancée par l'ex-chroniqueuse pour qu'Eric Zemmour soit interdit d'antenne. En quelques jours, cette dernière a récolté plus de 300 000 signatures. Si bon nombre de personnalités ont manifesté leur soutien à Hapsatou Sy, à l'image des rappeurs Booba et Rohff, l'ex-chroniqueuse a également dû faire face à des menaces de mort. Elle a aussi reçu des lettres d'insultes racistes et des excréments. Si elle est "énormément fatiguée" à cause de l'affaire, comme elle l'a expliqué au Huffpost, l'entrepreneuse ne compte en tout cas rien lâcher.