Avec ses plats souvent simples mais inventifs, le chef cuisinier britannique Jamie Oliver a popularisé la cuisine dans son pays. Il est rapidement devenu une véritable star nationale et internationale. Pourtant, le chef qui a redynamisé les émissions culinaires au début des années 2000 n'a pas réussi à transformer l'essai avec ses restaurants.

« Je suis complètement détruit »

Dans un nouveau documentaire, Jamie Oliver: The Naked Chef Bares All, le cuisinier s’est confié. Ainsi, diffusé sur Channel 4, Jamie Oliver a fondu en larmes, admettant qu'il était trop « arrogant » avant son effondrement. S'adressant à la présentatrice Davina McCall, il a évoqué les erreurs qu'il avait commises avant que la majorité de ses points de vente ne soient plongés dans la faillite.

Je suis complètement dévasté. J'ai épuisé mon budget, j'ai utilisé toutes les cartes. Chaque tour, chaque contact.

A-t-il déclaré.

Il a ensuite avoué que son équipe et lui-même étaient trop complaisants en déclarant :

Nous sommes devenus arrogants, nous pensions que tout ce que nous ferions fonctionnerait.

Or, cet échec n’a évidemment pas eu d’impact que sur la vie de Jamie Oliver. En effet, ce sont plus de 1.000 employés qui se sont retrouvés sans travail après la faillite. Et, le chef a expliqué que son regret « le plus douloureux » était de ne pas avoir pu avertir le personnel de la faillite de l’entreprise avant qu’il ne soit trop tard.

Malheureusement, vous ne pouvez pratiquement pas avertir les employés que vous êtes sur le point de les licencier.

A-t-il déclaré, ajoutant :

Sans aucun doute, le regret le plus douloureux à la mort d’une entreprise est de dire au personnel qui vous tient à cœur, qui a travaillé très dur pour vous, qu’il n’a plus de travail.

Par ailleurs, Jamie Oliver, également connu pour sa lutte pour une alimentation plus équilibrée dans les cantines scolaires, a admis ses faiblesses lors de son entrée en affaires. Il a ainsi déclaré :

Il est très difficile de survivre dans cette industrie. J’étais très naïf à l’époque. J'étais bon dans la gestion d'un restaurant mais je ne me dirais pas homme d'affaires.

Des déclarations qui ont le mérite d'être honnêtes...