Le samedi 17 novembre, Bernard Tapie fera son retour à la télévision. L'ancien homme d'affaires a en effet accepté de répondre aux questions des enfants de l'émission Au Tableau.

Face aux jeunes élèves, l'ancien propriétaire d'Adidas s'est notamment confié en toute sincérité sur sa maladie, contre laquelle il se bat depuis plus d'un an.

Bernard Tapie affirme n'avoir "pas du tout" peur de la mort

En septembre 2017, Stéphane Tapie annonçait que son père était atteint d'un cancer de l'estomac. Depuis, l'ancien homme d'affaires de 75 ans n'a pas donné que des nouvelles rassurantes. En mars dernier, Bernard Tapie déclarait notamment lors d'un long entretien accordé au Point :

C’est le match de ma vie. Mais je ne suis pas sûr de le gagner.

Après plusieurs mois d'absence sur le petit écran, l'interprète du commissaire Valence fera son retour à la télévision le samedi 17 novembre. Bernard Tapie a en effet accepté de participer au septième numéro d'Au Tableau, émission produite par Mélissa Theuriau et diffusée sur C8.

Dans un court extrait partagé sur Twitter, on découvre qu'une élève a demandé à Bernard Tapie s'il avait peur de la mort. En toute franchise, l'ancien dirigeant de l'Olympique de Marseille a alors répondu :

J'en avais une frousse bleue quand j'avais votre âge. J'avais peur de la mort. Je me disais : "Comment c’est possible ?"

Il a ensuite ajouté :

Et au fur et à mesure qu'on vieillit, on prend conscience que ça peut arriver. D’abord la nature est bien faite. Parce qu'au fur et à mesure que l'âge avance, elle devient de moins en moins sympa. Vous ne pouvez plus bouffer tout à fait ce que vous voulez, bref, donc je n'ai pas peur de ça.

Lors d'une interview accordée au quotidien belge L'Echo en septembre dernier, Bernard Tapie s'était montré optimiste quant à sa guérison. Il avait ainsi assuré au cours de cet entretien :

C’est une lutte quotidienne à la fois lucide et indépendante de ma volonté.  Il y a des éléments qui plaident très largement en faveur d’un pronostic favorable et il y a des choses qui laissent penser qu’il faut être très prudent face à une récidive possible.