Ségolène Royal fait beaucoup parler d'elle depuis 24 heures. Ancienne candidate à l'élection présidentielle pour le Parti socialiste, elle était jusque-là Ambassadrice chargée des Pôles. Mais le gouvernement vient de la licencier. Que s'est-il passé ? On fait le tour des récriminations.

Ségolène Royal trop critique

L'idylle entre Ségolène Royal et Emmanuel Macron commence en 2017. Arrivé à l'Elysée, le nouveau président de la République la nomme comme Ambassadrice aux pôles. Moins de trois ans plus tard, la voilà débarquée. Selon une lettre, qu'elle a publié sur les réseaux sociaux, on lui reproche ses :

récentes prises de parole publiques, qui mettent en cause la politique du gouvernement.

Concrètement, elle ne se serait pas tenue au devoir de réserve. Si c'est sa liberté de ton qui avait initialement séduit Emmanuel Macron, un conseiller ministériel, interrogé par le Parisien, résume la situation.

Le problème de Ségolène Royal ? C'est la femme que tu invites chez toi mais qui va critiquer ce qu'il y a dans l'assiette et la manière dont tu l'as servie. On ne peut pas lui faire confiance.

Surtout, pour Emmanuel Macron, Ségolène Royal aurait dépassé une ligne rouge à l'occasion d'un voyage en Inde, en mars 2018. Elle ne serait pas vraiment restée à sa place ce jour-là, selon un collaborateur de l'Elysée.

Elle a joué les ministres pendant tout le séjour, elle a fait sa star. Jusqu'à organiser une rencontre off avec les journalistes. Ça ne se fait pas. À l'étranger, il n'y a que l'autorité la plus élevée qui prend la parole : le président de la République. Il en a été très agacé.

Un comportement qui rappelle un autre épisode récent pour Ségolène Royal, la fameuse balade en chien de traîneau en Laponie.