Le nouveau livre de Nicolas Sarkozy, Passions, est paru fin juin aux Éditions de l'Observatoire. Dans cet ouvrage, l'ancien président de la République se livre et évoque nombre d'anecdotes personnelles. S'il ne tarit pas d'éloges sur son épouse Carla Bruni, les mots choisis par Nicolas Sarkozy sont beaucoup moins flatteurs concernant son ex-femme Cécilia Attias.

L'homme d'État se remémore sa première campagne présidentielle en 2007. Alors qu'il enchaînait les succès dans sa vie politique, sa vie privée était en revanche un véritable fiasco :

J'arrivais seul au débat. Cécilia n'ayant pas souhaité m'accompagner. Il est vrai qu'elle m'avait annoncé dans l'après-midi sa volonté de divorcer.

Son élection n'y changera rien puisque le républicain fêtera sa victoire sans Cécilia :

Je ne savais ni où elle était, ni ce qu'elle faisait, ni même ce qu'elle pensait au fond, car ses annonces de volonté de divorce étaient aussitôt suivies de périodes d'apaisement durant lesquelles je m'imaginais naïvement que les choses pouvaient s'arranger.

Un divorce inévitable

Le couple a choisi de divorcer en 2007, d'autant plus que Cécilia Attias fréquentait déjà depuis plusieurs mois l'homme d'affaire Richard Attias, qu'elle a épousé en 2008. Nicolas Sarkozy a gardé la tête haute et accusé le coup avec soulagement :

Alors que je m'étais tant battu pour sauver ma famille, le lendemain du divorce, je me réveillais au Portugal où je me trouvais pour un sommet européen avec un poids immense en moins. J'étais soulagé. C'était fait. Je l'avais craint, j'avais tort.

Les ex-mariés ont choisi de divorcer à l'amiable, notamment pour le bien-être de leur fils Louis, né en 1997.

Je l'ai fait pour notre fils Louis parce que j'ai toujours respecté les mères de mes enfants et parce que je ne voulais pas brûler ce que j'avais aimé.