Cette affaire de violences conjugales a secoué les français mais également le monde des 4ème et 7ème arts. Alors qu'il avait accompagné sa compagne Marie Trintignant à Vilnius, en Lituanie, dans le cadre d'un tournage, Bertrand Cantat a commis l'irréparable dans la nuit du 27 juillet 2003. Après une dispute avec l'actrice, le chanteur lui a porté plusieurs coups violents au visage dont elle ne se relèvera pas. Seize ans après les faits, l'audition de l'ancien leader de Noir Désir sera rendue publique dimanche 24 novembre dans l'émission Enquête Exclusive sur M6. En attendant la diffusion de ce sombre extrait, le magazine Femme Actuelle en a dévoilé les grandes lignes en exclusivité.

Des révélations qui donnent des frissons

Bertrand Cantat a toujours plaidé la cause de l'accident. Face au juge, le chanteur a expliqué que tout serait parti d'une querelle d'amoureux qui aurait dégénéré. Selon lui, c'est également Marie Trintignant qui aurait porté le premier coup.

Elle est devenue très agressive, très hystérique et elle m'a frappé d'un coup de poing au visage. Elle m'a donné un coup de poing et ensuite elle m'a agrippé le cou. J'avais des traces partout.

Jusque là, l'homme de 55 ans persiste, il ne l'a "pas touchée". Malheureusement, la situation s'est par la suite rapidement aggravée :

Je suis entré dans une colère noire et à partir de là, je lui ai mis des claques. Et pas des petites baffes.

Il avoue, en des mots déconcertants :

Je ne peux pas mentir. C'est des grandes baffes et j'avais des bagues à mes doigts. Des grands coups comme ça, 4 ou 5, ou 6. Forts, forts (...) Je me suis servi des deux faces. C'est vrai que c'est pas gentil, ce sont des grosses baffes.

Après avoir tabassé Marie Trintignant, le rocker a voulu "la jeter sur le canapé". Mais en "la lançant sur le sofa", il l'a fait "tomber par terre" :

Elle n'a pas atterri complètement sur le sofa, j'ai loupé mon coup. Je l'ai lancée.

Les journalistes de Femme Actuelle, qui ont pu visionner le documentaire en exclusivité, rapportent qu'il a mimé son geste "comme s'il lançait un ballon de volley-ball".

Regrettant amèrement son geste, Bertrand Cantat s'est dit rongé par les remords depuis cette terrible nuit d'été :

J'ai la culpabilité profonde d'avoir tué la personne sans laquelle je suis incapable de vivre. Le cœur profond du problème, il est là, on s'aime trop (...) Elle me répondait toujours : "On ne s'aime jamais trop".

L'amour à mort...