En 2010, Sony sortait le premier album posthume du regretté roi de la pop décédé un an auparavant. Si on pouvait penser que les fans de Michael Jackson allaient être ravis de pouvoir écouter des morceaux inédits de leur idole, cela n’a pas été complétement le cas.

A la première écoute de l’album, certains d’entre eux étaient formels. Trois chansons de l’opus ont été faites par un imitateur. Selon eux, Breaking News, Keep You Head Up et Monster n’ont jamais été chantées par Michael. La mère du regretté chanteur, ses enfants Paris et Prince ainsi que plusieurs autres membres de la famille Jackson étaient d’accord avec cette constatation.

La maison de disque de l’interprète de Thriller n’a jamais voulu avouer les faits… jusqu’à présent.

Les aveux de Sony sur l’album posthume de Michael Jackson

Le 21 août dernier, devant la cour d’appel de Californie, Sony a enfin reconnu que trois chansons de l’album sont fausses. C’est le site Hip Hop n more qui a relayé l’information. C’est grâce à Vera Serova, une fan chevronnée de Michael Jackson, que Sony est enfin passé aux aveux. En 2014, elle avait lancé une class action contre Eddie Cascio, le producteur et ami de son idole. Celle-ci était également dirigée contre sa société de production, contre James Porte, auteur des chansons, et enfin contre Sony Music Entertainment.

La fan est allée jusqu’à faire appel à un spécialiste du son qui a remis en doute l’authenticité des titres. Elle a également accusé Sony et les frères Cascio d’avoir fait disparaître les preuves. Joe Malachi serait le véritable chanteur derrière ces morceaux.

Les frères Cascio, proches de Michael Jackson depuis les années 1980, étaient comme une « seconde famille » pour le roi de la pop. Selon eux, les trois chansons pointées du doigt auraient été enregistrées dans leur garage du New Jersey en 2007. Cela était donc bien évidemment faux.

L’affaire est en appel. Après ses aveux, Sony a tout de même précisé qu’elle avait le droit de commercialiser les chansons malgré qu’elles ne soient pas interprétées par Michael Jackson.