C’est à l’ENA, en 1978 que Ségolène Royal a rencontré François Hollande, le père de ses quatre enfants. Malheureusement, leur idylle a pris fin le 17 juin 2007. Mais qu’est-ce qui a causé cette rupture ? Possiblement les infidélités de celui qui, de 2012 à 2017, deviendra le Président de la République.

En pleine promotion de son autobiographie, Ce que je peux enfin vous dire, Ségolène Royal a bien voulu répondre aux questions de L’interview sans filtre de Télé-Loisirs. Dans son ouvrage, elle revient notamment sur la liaison secrète qu’a entretenue son ex avec Valérie Trierweiler entre 2006 et 2007, alors qu’elle était en pleine campagne politique.

D'être trompée, pas dans n'importe quelle circonstance. En étant en plus candidate à l'élection présidentielle, où on a besoin de stabilité, où on a besoin de réconfort, de structuration, de continuer à élever ses enfants, etc. C'est quand même d'une extrême violence, et c'est pour ça qu'en le disant, je pense aider aussi toutes les femmes qui subissent cela.

Elle pardonne mais n’oublie pas

En plus d’avoir été victime de cette tromperie, Ségolène Royal a vu Valérie Trierweiler lui mettre des bâtons dans les roues dans la poursuite de sa carrière politique. En 2012, cette dernière avait publiquement soutenu Olivier Falorni sur Twitter. Il était alors l’adversaire de Ségolène Royal durant les élections législatives.

Ça a été révélé ensuite par d'autres que moi, donc aujourd'hui, je m'accorde le droit de dire comment moi je l'ai vécu, y compris comment j'ai vécu le tweet, comment j'ai vécu le fait de ne pas entrer au gouvernement parce que sinon ça faisait un conflit avec celle qui était à ce moment-là à l'Élysée, comment j'ai vécu la solitude de cette campagne présidentielle.

Celle qui se sent désormais « libre et sereine » a ajouté :

Maintenant, je m'en suis remise. Le fait même de l'avoir écrit, vous voyez. Ça m'a fait du bien, c'est la première fois.

Cependant, ce n’est pas pour autant qu’elle a oublié ce qu’elle a dû affronter :

Oui, j'ai pardonné, mais pas oublié. On peut pardonner, mais pas oublier.

L’ancienne Ministre de l’Environnement a avoué n’avoir jamais eu en tête l’envie de prendre sa revanche, bien au contraire.

Je l'ai fait avec beaucoup de dignité par rapport à la responsabilité qui était la mienne sur les affaires publiques. Et même après, sans esprit de revanche. J'ai été une ministre de l'environnement absolument parfaite, j'ai même soutenu François Hollande contre Martine Aubry à l'investiture.

Que pensez-vous de ces confessions ?