C'était en février 2017. A l'époque, Emmanuel Macron était en pleine course pour l'élection présidentielle. Alors qu'il était en meeting Bobino à Paris, il avait mis entre parenthèses la politique afin de démentir des rumeurs sur sa vie privée. En effet, l'ancien ministre déclarait :

Pour mettre les pieds dans le plat, si dans les dîners en ville, si dans les boucles de mails, on vous dit que j'ai une double vie avec Mathieu Gallet ou qui que ce soit d'autre, c'est mon holo­gramme qui soudain m'a échappé mais ça ne peut pas être moi.

Et d'ajouter :

Mais je vous rassure, comme elle partage tout de ma vie, du soir au matin, elle se demande simple­ment comment physique­ment je pour­rais. Heureu­se­ment, je ne l’ai pas rému­né­rée pour cela… Elle pourra appor­ter un témoi­gnage du fait que je ne peux pas me dédou­bler…

"Il trouvait ça détestable"

S'il n'avait pas hésité à plaisanter sur le sujet, Emmanuel Macron avait perdu son sourire en coulisses. C'est ce que rapporte Le Parisien, qui dévoile dans ses colonnes :

Les histo­riques de la campagne se souviennent d’avoir vu Macron s’éner­ver une fois seule­ment. Sur les rumeurs sur son homo­sexua­lité.

Et pour cause : celui qui deviendrait quelques mois plus tard président de la République s'inquiétait pour son épouse, Brigitte Macron. Jean-Marc Dumon­tet, proche du couple, confie au quotidien :

Il trou­vait ça détes­table. Pas pour lui. Pour elle. C’est pour elle qu’il les avait démen­ties.

En effet, Brigitte Macron avait été particulièrement affectée par ces rumeurs. Philippe Besson, un de ses amis écrivain, confiait au mois de mai dernier, à nos confrères du magazine Elle :

Ça a été très dur car c’était revivre ce qu’elle a affronté il y a déjà vingt ans mais puissance mille. Elle en avait triomphé et ça recommence. Cela sous-entend quand même qu’un homme avec une femme plus âgée est soit gigolo, soit pédé.