Le 7 janvier dernier, la chargée de communication de France Gall annonçait que la chanteuse était décédée à l'âge de 70 ans.

France Gall a rejoint le Para­­dis blanc le 7 Janvier, après avoir défié depuis deux ans, avec discré­­tion et dignité, la réci­­dive de son cancer.

Écrivait-elle alors dans un message adressé à l'AFP.

Un mois après la dispa­ri­tion de Johnny Hallyday, le public perdait une nouvelle figure emblé­ma­tique de la chanson française. Bien évidemment, les hommages se sont succédés. Mais il y en a une qui a brillé par son silence : Véronique Sanson.

Il faut dire que les deux femmes ont aimé un même homme : Michel Berger. Véronique Sanson avait finalement quitté l'artiste qui avait ensuite épousé France Gall. Ils eurent ensemble deux enfants.

France Gall n'a jamais été "l'alter ego" de Véronique Sanson

Du fait de cette « rivalité », la réaction de Véronique Sanson était scrutée de près... mais elle n'arriva pas. C'est finalement près d'un mois plus tard, dans les colonnes du journal Le Courrier Picard, que l'interprète de Besoin de personne a pris la parole.

Elle n’a jamais été mon alter ego. Mon alter ego, c’était Michel Berger.

Déclare-t-elle avant de nuancer ses propos :

On nous a toujours présen­tées, France et moi, comme des enne­mies jurées, alors que ce n’est pas vrai du tout. Elle a telle­ment bien véhi­culé les chan­sons de Michel, peut-être mieux qu’il ne l’au­rait fait lui-même. Rien que pour ça je lui tire mon chapeau. Cela m’a fait énor­mé­ment de peine qu’elle meure à 70 ans.

En colère, elle déplore le fait d'avoir été prise à partie :

Je me suis fait insulter sur Facebook parce que je n'avais pas fait de commentaires au moment de sa mort. Je ne savais pas que Facebook était un site de condoléances !

Et de se justifier :

À l’an­nonce de la mort de Johnny, on m’a appe­lée quasi­ment toutes les heures pour avoir une réac­tion. Pour France, personne ne m’a appe­lée pour réagir. Forcé­ment, j’au­rais dit quelque chose.

De quoi stopper toute polémique !