Johnny Hallyday et le fisc… une relation qui a été toujours été houleuse. Dans La ballade de Johnny et Laeticia, le journaliste de Paris Match Benjamin Locoge a fait état de ses solutions pour se défaire de ses problèmes financiers.

Ils nous ont sollicités en permanence

Si Johnny Hallyday a laissé à sa veuve Laeticia Hallyday un patrimoine immobilier insoupçonné, ainsi que d’intarissables revenus liés aux ventes de ses albums, l’idole des jeunes vivait comme un panier percé. Si cette prodigalité contribuait même à sa légende flamboyante, costumes et bijoux sur mesure, grosses cylindrées, déplacements en jet privé, le chanteur incarnait un hédonisme décomplexé. A tel point que ses dettes s'élevaient déjà à plus de 9 millions d'euros de son vivant.

Ainsi, selon le témoignage d'un proche de l'ancien président de la République, Nicolas Sarkozy, le couple Hallyday n'hésitait pas à utiliser tous les moyens et toutes les connaissances qu'il avait pour s'en sortir.

Dans La ballade de Johnny & Laeticia, le journaliste relate que le couple Hallyday, alors en pleins troubles financiers, songe à quitter la France. Le chanteur envisage même de prendre la nationalité belge pour échapper à ses problèmes fiscaux. Il se tourne alors vers son ami de toujours, comme le rapporte ce livre dont des extraits sont dévoilés par Gala :

Ils nous ont sollicités en permanence. Pour la cousine, la femme de ménage, le visa de la gouvernante, les impôts... Vous n'imaginez pas à quel point nous les avons aidés.

Et ce proche collaborateur d’ajouté, amer :

Tout ça pour ça... Quand Sarkozy a perdu l'élection de 2012, Johnny a été le premier à retourner sa veste. A ne plus le soutenir, alors que le président avait fait tout ce qu'il pouvait pour répondre à ses demandes les plus incongrues. Combien de fois a-t-il été réveillé en pleine nuit par un Johnny qui s'inquiétait de ses impôts !

Il n'est pas mort pauvre

C'est ainsi que fin 2006, Johnny Hallyday décide de s'installer la moitié de l'année dans la station de Gstaad en Suisse pour payer moins d'impôts en France.

Lors d'une interview accordée au Point, à la question de savoir si Johnny Hallyday est mort riche, Benjamin Locoge répond :

Il n'est pas mort pauvre… Une maison à Los Angeles, une à Saint-Barth, une propriété à Marnes-la-Coquette, des voitures… Certes Johnny était toujours à court de cash et a passé sa vie à vivre sur les avances de ses maisons de disques ou de ses producteurs de concerts. Mais il a tenu à mettre tous ses actifs dans un trust pour protéger Laeticia et les filles ‘du tombereau de merde’qui allait leur tomber dessus après sa mort. Ce n'est pas la plus élégante façon de faire. Mais c'était la sienne…