Pas de compromis en vue entre les deux clans Hallyday. C'est du moins ce que confiait l'avocat de Laura Smet à l'issue de l'audience de ce jeudi 24 mai. Les deux camps avaient rendez-vous au tribunal de Nanterre afin de fixer le calendrier judiciaire dans le bras de fer autour de l’héritage de Johnny Hallyday. Si des négociations avaient été évoquées pendant un temps, les discussions ont tourné court.

En effet, Maître Emmanuel Ravanas, un des avocats de Laura Smet, affirmait que Laeticia Hallyday avait refusé "cette main tendue" par les aînés du défunt chanteur.

Et d'ajouter :

L’attitude de la partie adverse nous oblige à déployer des moyens procéduraux nouveaux.

"Nous n’avons pas aujourd’hui refusé une médiation définitivement"

Maître Arda­van Amir-Aslani, l'avocat de Laeticia Hallyday, n'a pas tardé à répliquer. Ce dernier dément catégoriquement les propos de la partie adverse, via un communiqué envoyé à l'AFP :

Nous n’avons pas aujourd’hui refusé une médiation définitivement. L’intention de négocier de la partie adverse était un pur artifice de communication sans aucune proposition concrète, ce que nous déplorons.

Ainsi, Maître Arda­van Amir-Aslani assure que sa "cliente a été et demeure ouverte à toute discussion et proposition de conciliation permettant de faire respecter les dernières volontés de Johnny Hallyday et de rétablir un climat apaisé au sein de sa famille".

Et de conclure :

Il est inadmissible que la partie adverse prétende aujourd’hui, par déclaration publique, regretter qu’une conciliation n’ait pas encore eu lieu alors qu’il y a peine 3 mois, c’est elle-même qui a engagé une bataille judiciaire et médiatique à outrance sans aucune forme de discussion amiable préalable. Contrairement à ce que la partie adverse essaye de véhiculer, je rappelle que ma cliente est avant tout victime des procédures engagées et que sa seule préoccupation est de veiller au respect des dernières et très claires volontés de son défunt mari.

Si tout espoir de compromis n'est pas définitivement mort, force est de constater que le chemin vers un terrain d'entente sera très long.