Depuis que le testament de Johnny Hallyday a été dévoilé, les membres de son clans sont plus divisés que jamais. Et pour cause : le chanteur a eu recours à la loi californienne afin de déshériter ses deux aînés, Laura Smet et David Hallyday, au profit de Laeticia Hallyday, qui est sa seule et unique héritière. Ainsi, il a voulu mettre son épouse à l'abri du besoin, et protéger ses deux filles, Jade et Joy. Pourtant, ce testament est loin de protéger les deux fillettes. C'est ce que révèle une enquête du magazine Capital.

En effet, interrogé par le mensuel, Jacques Kaplan, avocat dans le cabinet Picovschi, explique :

Si Laeticia est légataire universel, Jade et Joy sont lésées théoriquement. Elles récupéreront les biens de Johnny Hallyday au décès de leur mère… à condition qu’ils y soient encore.

Ainsi, Laeticia Hallyday peut faire ce que bon lui semble de cet héritage, comme le souligne Jacques Kaplan :

Si elle dépense tout, elles n’auront rien du tout à son décès.

Ce que confirme également Maïa Kantor, avocate qui s’occupe de plusieurs successions d’artistes :

Laeticia Hallyday serait en mesure de faire ce qu’elle veut de son patrimoine. Jade et Joy pourraient, sauf évolution de la loi, être privées des biens de leur père si elle décidait d’en faire don à une association, par exemple.

Autre cas de figure, si Laeticia Hallyday venait à refaire sa vie avec un autre homme, et à adopter de nouveaux enfants. L'héritage de Johnny Hallyday pourrait ainsi être redistribué, comme le souligne le magazine Capital :

Les enfants d’une nouvelle union pourraient donc légitimement recueillir une partie de l’héritage du rockeur. Laeticia Hallyday pourrait d’ailleurs aussi décider d’en léguer une partie à son nouveau conjoint.

La loi française plus protectrice

Autrement dit, rien ne prouve donc que Jade et Joy toucheront un jour leur part d'héritage. En revanche, les deux petites seraient beaucoup plus protégées grâce à la loi française, comme le souligne Maïa Kantor :

Dans ce cas, ne pour­rait pas faire n’im­porte quoi du patri­moine et le dila­pi­der à des fins person­nelles.

Un point important que Laura Smet et David Hallyday pourraient soulever dans la bataille juridique qui les oppose à leur belle-mère.