Oui, vous ne rêvez pas ! Les premiers coffee-shop font leur apparition en France et notamment en Île-de-France. Pendant longtemps controversés, ces lieux ne sont tout de même pas comparables aux fameux coffee d'Amsterdam. Pas de consommation sur place, uniquement des produits dérivés et contrôlés, la légalisation n'est pas pour aujourd'hui mais fait son chemin !

A l'initiative du projet, nous retrouvons le fameux Joachim Lousquy, également connu pour avoir fondé X Dolls, la première maison close de poupées sexuelles à Paris. Loin du quartier rouge, des vitrines et des odeurs envoûtantes de la Venise Hollandaise, ce subversif personnage lance son premier Cofy Shop à Paris ce 6 juin dernier.

Fais tourner le buzz !

Après Besançon ou encore Annœullin (Lille), les premières boutiques fleurissent désormais dans la ville lumière. A quelques jours d'intervalles en ce début de mois, ces commerces prénommés E-Klopet ou encore Cofyshop vont faire bien des polémiques !

Un business florissant dont le fondateur n'est pas peu fier. Il confie à BFM TV et de nombreux médias ;

Comme pour Xdolls, je suis tombé sur un article de presse parlant cette fois-ci du CBD et une fois de plus j’ai trouvé le produit intéressant et je me suis lancé car il m’est apparu évident d’ouvrir ça à Paris.

Mais à quel type de produit avons-nous affaire ? Est-ce dangereux ?

Le CBD ou cannabidiol est une molécule dérivée du cannabis. Cette substance est extraite du chanvre et n’a pas les effets psychoactifs du THC. Elle est disponible en boutique sous différentes formes : en les cristaux, en sirop, en huile, en liquide à vapoter, en résine, en pollen, en baume, en sucreries ou encore en infusion, etc.

Au niveau de la législation, ces produits sont dans un flou juridique donc pas vraiment illégaux mais ni véritablement légaux. En novembre, le ministère de la Santé annonçait que ces produits de consommation était autorisées. Et ce, tant que le taux de THC ne dépassait pas 0,2  %.

Fumer un joint étant mainstream et largement intégré dans les codes de nos générations, les commerçants vont donc surfer sur la tendance. Mais ils ne sont ni dealers, ni médecins, ni addictologues pour autant.

Du cannabis light au CBD, on retrouve beaucoup de produits qui semblent identiques au cannabis classique. Si le cor médical s'alarme sur cette incitation à fumer des produits stupéfiants, les vertus thérapeutiques seraient à considérer davantage. Mais ce n'est sans doute pas le rôle des commerçants de faire cette promotion.

RDV donc rue Amelot (11ème) pour tenter l'expérience !