Top Chef est une vitrine incroyable pour les cuisiniers qui y participent. Une publicité sans pareil pour leurs restaurants et autres boutiques. Mais cela a un prix pour beaucoup, puisque l’émission peut durer jusqu’à 7 semaines.

Top Chef : une cuisine roi à bas prix

Si l’opportunité est grande, elle vient avec un prix. Car les candidats qui y participent, pour la plupart, perdent de l’argent sur le temps de l’émission. En effet, les participants sont payés au Smic par la production, ce qui est souvent bien en dessous de leurs rémunérations normales. Une situation à laquelle les apprentis cuisiniers doivent s’adapter. Comme le confiait Camille à nos confrères du Parisien :

J'ai dû poser un congé sans solde. Et nos contrats d'inter­mit­tent sont bien inférieurs à mon salaire habi­tuel. Alors oui, j'y perds. Mais je me suis dit que c'était une belle vitrine, que ça allait payer plus tard.

D’autres, au-delà de la perte financière, sont propriétaires d’établissements, et doivent réfléchir à la santé de leurs restaurants pendant leur absence. C’est le cas de Vincent qui tient La Porte 12 à Paris :

Je voulais que les clients aient le même service que si j'étais là. J'ai une répu­ta­tion à tenir. Du coup, je passais des appels à mes four­nis­seurs entre deux épreuves et tous les soirs je faisais le point avec mes équipes.

Tara, chef consul­tante à New York, a dû travailler nuit et jour pendant le tournage, se levant à 3h du matin pour combiner ses deux activités. Mais elle prend sur elle de le faire, sachant qu’il y a plus à gagner qu’à perdre à participer à l’émission.

Faire partie de Top Chef, c'est quelque chose de trop grand pour dire non. D'autant plus qu'aux Etats-Unis, la version française est perçue comme la plus profes­sion­nelle au monde.

Tous sont donc d’accord sur une chose : ce sacrifice de quelques semaines ne se fait pas pour rien tant les retombées médiatiques sont grandes.