Priscillia, une jeune Française de 20 ans a décidé de choisir l'implant comme méthode contraceptive hormonale. Pour le détail, il s'agit d'un bâtonnet cylindrique de 4 cm de longueur et 2 mm de diamètre que l'on insère sous la peau du bras. Il contient les mêmes hormones que les pilules progestatives mais les diffuse directement dans le sang et supprime l'ovulation pendant 3 ans. Toutefois, depuis le retrait de son implant, la jeune femme n’a plus de sensibilité sur une partie de son avant-bras gauche...

Un risque de paralysie

C'est une terrible histoire racontée par nos confrères de la Voix du Nord. Priscillia pourrait perdre l'usage de sa main gauche à cause du retrait de son implant contraceptif.

Le 5 septembre dernier, la jeune femme se rend chez son gynécologue qui tente de faire retirer le dispositif mais sans succès. Deux semaines plus tard, elle subit une opération sous anesthésie générale. Problème, à son réveil, elle n'a plus aucune sensation dans le bras gauche. De façon surprenante, le médecin lui propose d'aller voir un neurochirurgien... un mois plus tard.

Priscillia préfère se rendre à "SOS Mains". Là-bas, elle subit une opération qui parvient à retirer l'implant contraceptif. Mais, la paralysie est toujours là. Elle ne peut ni se coiffer, ni attraper une tasse de café ou s'occuper de sa fille facilement. Si le nerf est réparé à 80%, il y a pourtant 40% de chances qu'elle demeure complètement paralysée.

L'hôpital de Cateau-Cambrésis, à l'origine de l'opération sous anesthésie générale nie toute responsabilité.

Cette intervention a été réalisée conformément aux recommandations en vigueur. Une prise en charge spécifique auprès d'autres spécialistes (un neurologue et un orthopédiste) a été proposée et organisée par le service avant la sortie de la patiente.

Priscillia quant à elle veut juste comprendre...