Nordahl Lelandais a été entendu par les experts psychiatres. Face à ses déclarations , les experts ont établi que le meurtrier de la petite Maëlys et du Colonel Arthur Noyer était "un manipulateur" d'une "dangerosité criminologique extrême".

Meurtre de la petite Maëlys

Maëlys disparait dans la nuit du 26 au 27 août alors qu’elle assiste à un mariage à Pont-de-Beauvoisin dans l’Isère. Vers 3h57, ses parents donnent l’alerte et préviennent la gendarmerie. Rapidement suspecté, Nordahl Lelandais est mis en examen le 30 novembre pour meurtre et enlèvement. Il rejette ses accusations et la fillette reste introuvable. Il faudra attendre le 14 février 2018 pour que le suspect avoue avoir tué « involontairement » la fillette de 9 ans. Tandis que les preuves et les témoignages à charge se multiplient, il indique aux enquêteurs l’endroit ou il a déposé le corps de l'enfant. Depuis, l’ancien militaire s’en tient à la thèse de l’accident. Le 19 mai dernier, Nordahl Lelandais  a expliqué aux juges d’instruction de Grenoble que c’est un coup porté au visage de la fillette qui aurait entraîné sa mort. Des expertises sont encore attendues pour accréditer, ou non, cette version des faits.

Des expertises psychiatriques accablantes

Les expertises psychiatriques ont parlé et elles sont sans appel. D’après trois experts lyonnais qui ont pu examiner Nordahl Lelandais avant mais aussi après ses aveux, l’homme ne serait atteint d’aucun "trouble psychique ou neuropsychique ayant aboli son discernement ou le contrôle de ses actes" et serait donc responsable pénalement de ses actes.

D'après nos confrères de RTL qui auraient eu accès aux expertises, le meurtrier de la petite Maëlys aurait déclaré aux psychiatres :

J'ai tué Maëlys, cette pauvre enfant qui n'avait rien demandé. C'était comme dans un jeu vidéo. Ça ne peut pas être un mec normal qui a fait un truc pareil. Moi j'adore les enfants et les animaux.

avant de poursuivre :

Tout d'un coup, je suis sorti de mon corps. J'étais comme spectateur. Comme si j'étais à côté de la voiture, comme un fantôme qui vole à côté d'elle. J'entendais des voix mais je ne veux pas en parler. Je ne veux pas qu'on dise que je suis fou. Puis j'ai déposé Maëlys dans l'herbe. Je ne savais pas quoi faire, je voulais que la deuxième personne qui est en moi parte.

Sans appel, les expertises psychiatriques évoquent un "manipulateur" qui "présente une personnalité clivée de type pervers et possède une dangerosité criminologique extrême".