C'est un coup dur pour le capitaine de l'équipe de football du Portugal. En effet, il doit à nouveau se défendre d'une accusation de viol qui avait été dévoilée l'année dernière par les Football Leaks.

Kathryn Mayorga, une américaine de 34 ans, s'est confié au journal allemand Der Spiegel. Elle explique avoir entamé une procédure en justice afin de contester l'accord financier établi avec le sportif en échange de son silence. Selon l'hebdomadaire, il lui aurait versé 375 000 dollars en 2010 mais cet accord aurait été passé en dehors des procédures judiciaires légales.

L'affaire aurait eu lieu en juin 2009 dans une suite d'un hôtel à Las Vegas. La jeune femme détaille un viol anal par le père de famille qui lui aurait ensuite demandé si elle souffrait :

À ce moment-là, il est sur ses genoux. Il dit ce truc des 99%.

À savoir qu'il serait un homme bien à 99%, sauf pour le pourcentage restant.

 

 

Cristiano Ronaldo clame son innocence

Déjà en 2017, l'agent du footballer avait réagi via un premier communiqué dans lequel il dénonçait "une fiction journalistique". CR7 a en effet toujours admis que cette relation sexuelle avait été consentie. C'est cette fois par le biais de son avocat, Christian Schertz, que la star portugaise a de nouveau démenti et nié en bloc les accusations. Un communiqué de presse publié par l'agence Reuters indique que le journal "viole les droits personnels de notre client Cristiano Ronaldo d'une manière sérieusement exceptionnelle" :

Nous allons exiger une compensation de la part du média. C'est probablement l'une des plus grandes violations de la protection de la vie privée de ces dernières années. L'article est clairement illégal.

L'avocat de Kathryn Mayorga prétend quant à lui détenir des preuves à charge à l'encontre de Cristiano Ronaldo. Il s'appuie notamment sur un rapport de police dans lequel l'attaquant explique ce qui s'est passé cette nuit-là. Il aurait déclaré :

Elle a dit "non" et "stop" à plusieurs reprises.

Le rédacteur en chef du Spiegel a indiqué avoir demandé à CR7 de réagir mais ce dernier n'aurait pas donné suite.