Lors d’une interview donnée ce mardi 15 mai sur Europe 1Sheila s’est confiée sur la mort de son fils unique, Ludovic Chancel. Une épreuve terrible dans la vie d’une mère...

La vie après la mort

La mort de Ludovic Chancel remonte à l’été dernier, le 8 juillet 2017Pour faire face à cette perte douloureuse, la chanteuse s’est noyée dans le travail.

Elle revient sur cette épreuve pour Europe 1 en expliquant que c’est sa façon d’interpréter les choses qui lui ont permis de sortir du gouffre.

Ainsi, elle raconte à Daphné Bürki :

Quand on voit ma vie, on voit bien que je ne suis pas quelqu’un qui renonce.

Un seul choix s’impose alors à elle pour surmonter cette « catastrophe » :

Soit on s’écroule, soit on continue. Moi j’estime que la vie est faite d’épreuves, plus ou moins difficiles, et la dernière que j’ai vécue est juste insupportable à vivre, mais c’est que ça doit être mon destin et je dois en apprendre quelque chose.

Convaincue que la réincarnation existe, elle a essayé d’apaiser sa douleur en adoptant une philosophie de vie plus sereine. Pour Sheila, tout a un but dans la vie et elle explique la mort de son fils ainsi :

Si ça lui est arrivé à lui, c’est que c’était sa route.

Pour cette mère, perdre son fils est égal à une tragédie, « c’est juste mourir ou vivre ».

Ce n’est pas logique, il n’y a rien qui va, il n’y a rien qui est acceptable. Donc pour continuer à être droite, juste être droite sans dire vivre, il faut se dire qu’il y a une raison pour laquelle vous avez à traverser ça même si elle est juste pas acceptable.

Le spectacle exutoire

A cette même occasion, la chanteuse est revenue sur le concert donné un mois seulement après la mort de son fils. Un concert qui l’a aidée à faire son deuil et à surmonter sa peine :

J’essaye toujours de faire des catastrophes quelque chose qui pourrait devenir positif. Le positif de tout ça c’est de me dire que j’ai quand même chanté le 16 août, le jour de mon anniversaire. J’ai réussi, un mois après la disparition de mon fils, à faire un spectacle.

Un concert qu’elle a réussi à donner en puisant sa force dans son éducation où la devise était : « on ne renonce pas ».

Et de conclure :

Je l’ai fait pour lui parce qu’il avait je pense, envie de me voir chanter et qu’il m’a vue chanter.