C’est proprement HALLUCINANT. Ce régime commence VRAIMENT à faire peur.

Voici comment a réagi Marine Le Pen dans un tweet ce jeudi 20 septembre à propos d’un examen psychiatrique

ordonné par la justice.

Je croyais avoir eu droit à tout : eh bien non ! Pour avoir dénoncé les horreurs de Daech par tweets, la "justice" me soumet à une expertise psychiatrique ! Jusqu’où vont-ils aller ?!

S’est indignée la présidente du Rassemblement national.

Une expertise légale

Pourtant cette expertise psychiatrique ordonnée par le tribunal de Nanterre, dans les Hauts-de-Seine est parfaitement légale. En effet, elle s’inscrit dans le cadre de la mise en examen de l’eurodéputée pour la « diffusion de message  violent, pornographique ou contraire à la dignité ». Marine Le Pen avait posté en décembre 2015 des clichés d’exécutions commises par l’Etat islamique sur son compte Twitter. Rappelons que ce délit est passible de trois ans d'emprisonnement et de 75.000 euros d'amende.

Ainsi, datée du 11 septembre dernier, l'ordonnance demande de procéder à un examen psychiatrique de Marine Le Pen « dans les délais les plus brefs ». Cet examen vise notamment à vérifier :

Si elle est en mesure de comprendre les propos et de répondre aux questions. Et si l'infraction reprochée au sujet est en relation avec des éléments factuels ou biographiques de l'intéressée.

 Je n’irai pas »

Déjà, Marine Le Pen se dit prête à défier la justice :

Je n'irai pas, bien entendu, me soumettre à cette expertise psychiatrique, et j'attends de voir comment le magistrat entend m'y contraindre.

A-t-elle clamé dans les couloirs de l'Assemblée.

En effet, Marine Le Pen a parfaitement le droit de ne pas se soumettre à cet examen psychiatrique.

Dans ce cas, l'expert rédige un rapport de carence et le juge en prendra acte.

A expliqué dans les colonnes de L'Express Jacky Coulon, le secrétaire national de l'Union syndicale des magistrats.

Or, selon Marine Le Pen la justice veut l’empêcher de « dénoncer les horreurs de Daech ». Elle voit derrière cette décision de justice « la main du régime Macron ».