Bertrand Cantat est au cœur de la tourmente et ça ne s’arrange pas. Tout de suite après l’annonce de son retour sur scène, le chanteur a dû faire face à une vague d’indignation. Cible de nombreuses attaques sur les réseaux sociaux, le chanteur a ensuite été pris à partie avant son concert à Grenoble. Un déferlement de violence qui a rapidement contraint le chanteur à supprimer certaines dates de sa tournée et à se retirer des festivals d’été qu’il prévoyait d’effectuer.

De nouveaux éléments

Aujourd’hui, preuve à l’appui, le JDD affirme qu’une ancienne avocate, présidente de l'association Femme et libre, souhaite relancer l'enquête sur le suicide de l'ex-femme du chanteur, Kristina Rady.  Pour rappel, en 2010,  l’épouse du chanteur s'était pendue au domicile familial. Le JDD s’appuie notamment sur un courrier daté du 18 janvier. Une lettre dans laquelle l’ancienne avocate Yael Mellul communique de nouveaux éléments au parquet. Des éléments "permettant d'établir les violences exercées par Bertrand Cantat sur Kristina Rady"

L’avocate ferait suite à sa plainte déposée le 3 avril 2014, contre x pour "violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner". En s’appuyant sur divers éléments, dont des mails échangés entre un proche du groupe Noir Désir et Kristina, l’avocate, entend bien prouver que le suicide résulte "d’une conséquence directement liée aux violences physiques et psychologiques exercés par Bertrand Cantat"

Un passé trouble

Le parquet n’a pour le moment pas donné suite aux réclamations de l’avocate. La famille de Kristina a toutefois tenu à s’exprimer via leur avocat. Choqués, les parents de la défunte répètent que "Bertrand ne peut être tenu responsable du suicide de Kristina".

Alors que Bertand Cantat ne cesse de clamer son droit à la rédemption et appelle à une seconde chance, son passé judiciaire semble refaire toujours surface. Le chanteur, condamné après les coups mortels portés en 2003 à sa compagne de l'époque, Marie Trintignant semble être poursuivi par le passé. Affaire à suivre...