Après avoir lutté contre un cancer de l'estomac et de l’œsophage, Bernard Tapie s’est confié sur son combat sur le plateau du Journal Télévisé de 20h sur France 2.

"On leur est redevable"

Devenu parrain de la nouvelle promotion de la faculté de Nice, Bernard Tapie s’est montré dithyrambique sur le travail des médecins :

Personne ne peut se rendre compte à quel point on leur est redevable.

Face à Anne-Sophie Lapix, il a assuré avoir choisi l’hôpital public pour éviter d’être traité comme un privilégié. Or, tout au long de son traitement, Bernard Tapie dit avoir « admiré les médecins ». En effet il a estimé qu’ils «méritent un peu plus de considération qu’ils n’en n'ont», à cause notamment de leurs « conditions de travail pas faciles » tant en terme de rythme que d’effectifs.

Ainsi, l’homme d’affaires a pointé du doigt les défaillances du système médical. Il a notamment évoqué un manque de relations entre malades et médecins. Bernard Tapie a mis en exergue un manque d'effectifs « épouvantable ».

Quand on voit quatre heures d’attente dans un service d’urgence ou un aide-soignant seul la nuit pour cinq étages, ce n’est pas possible.

Avec des professeurs, l'ancien homme politique annonce travailler sur l'arrivée de « sous aides-soignants » au sein des hôpitaux. Bernard Tapie a ainsi proposé des solutions pour faire face au manque de personnel. Il suggère notamment que des « sous aides-soignants », sans formation spécifique, soient recrutés « pour donner un coup de main ». Pour financer ce dispositif, l’ancien président du club de football de l’Olympique de Marseille, suggère de proposer ces emplois aux chômeurs au lieu de les payer « à être chômeur ».

Un jeune qui est au chômage a le sentiment d’être inutile. Là, on va lui donner le goût d’être utile.