"La vie ne m'apporte plus grand-chose. J’ai tout connu, tout vu. Mais surtout, je hais cette époque, je la vomis", explique Alain Delon à la fin de cet entretien avec Valérie Trierweiler intitulé "Moi, Delon: l'interview de sa vie".

Ainsi, après être revenu sur sa carrière, le rapport difficile avec sa famille, les femmes qu'il a aimées et les amis qu'il a perdus, le comédien lance :

Il y a ces êtres que je hais. Tout est faux, tout est faussé. Il n’y a plus de respect, plus de parole donnée. Il n’y a que l’argent qui compte. On entend parler de crimes à longueur de journée. Je sais que je quitterai ce monde sans regrets.

Et d'ajouter :

Presque tout le monde est mort.

"Je pourrais épouser une femme si elle était prête à m’accompagner jusqu’à la fin."

Interrogé sur la place d'une femme dans sa vie aujourd'hui, l'acteur répond qu'il ne l'a "pas trouvée". Alain Delon explique :

Je ne dis pas qu’il n’y a pas de candidates. Il y en a dix, mais aucune pour le moment ne me convient pour finir ma vie. (...) Je pourrais épouser une femme si elle était prête à m’accompagner jusqu’à la fin.

Alain Delon précise également que le tournage de son "dernier film", prévu avec Patrice Leconte et où il doit partager l'affiche avec Juliette Binoche, a "pris du retard". Et il "voudrait remonter sur les planches une dernière fois".

Le dernier long métrage avec Alain Delon remonte à 2008 avec "Astérix aux jeux olympiques" de Frédéric Forestier et Thomas Langmann, dans le rôle tout en autodérision de Jules César. Au théâtre, l'acteur a été dernièrement à l'affiche d'"Une Journée ordinaire" d'Eric Assous (2011 et 2013).