En 2016, Jean-Marc Morandini faisait l’objet de deux enquêtes : une pour “corruption de mineurs” et l’autre pour “harcèlement sexuel” et “travail dissimulé”. La deuxième enquête s’appuyait sur des plaintes déposées par des jeunes hommes qui accusaient l’animateur de harcèlement sexuel.

Les Inrocks avaient ainsi révélé que des comédiens avaient dénoncé des conditions de casting et de tournage sur la web-série créé par Jean-Marc Morandini. Des scènes de nudités étaient alors demandées pour des raisons scénaristiques, la série racontant l’univers d’une équipe de football fictive.

Mais si l’animateur a été mis en examen pour “corruption de mineurs”, l’affaire sur le “harcèlement sexuel” a toutefois été classée sans suite. Le Parquet de Paris estimant que les infractions étaient “insuffisamment caractérisées”.

Jean-Marc Morandini de nouveau dans la tourmente…

Et pourtant, il se pourrait que l’affaire soit relancée. Une juge d’instruction a été désignée en ce début du mois d’août pour instruire une information judiciaire à l’encontre de l’animateur de 53 ans. D’ailleurs, l’avocat des plaignants s’est confié à ce sujet dans Le Parisien.

Maintenant qu’une juge a été désignée, je vais pouvoir formuler des demandes d’actes, ce que je ne pouvais pas faire lors de l’enquête qui a été classée par le parquet de Paris. Il y aura bien sûr une confrontation entre M. Morandini et mes clients mais aussi des expertises informatiques à mener, notamment pour savoir qui se cachait derrière Catherine Leclerc, la directrice de casting à l’identité usurpée. Ce point n’a jamais été vérifié.

Une nouvelle information judiciaire qui n’arrange pas l’animateur…